Mezzo Voce de Dolorès Marat

[vc_row][vc_column][vc_column_text]

Sa couverture ne laisse rien échapper du trésor qui se cache à l’intérieur. Le premier contact est sensoriel, la texture du papier fine art épais vient accueillir les images si délicates de Dolorès Marat. L’impression de l’ouvrage traduit parfaitement le procédé en tirage fresson utilisé par l’artiste. “Mezzo Voce” est accompagné d’un texte de l’écrivain français Lionel Bourg, si justement intitulé “Ce que disent tout bas de si belles images”.

C’est un véritable voyage que nous offre ici la photographe française Dolorès Marat, à travers les pages de “Mezzo Voce”, ouvrage publié aux éditions Fario en 2018. De New York à Java, en Indonésie, en passant par Paris ou le Moyen-Orient, la photographe nous susurre des instants figés hors du temps, et nous invite à imaginer l’histoire qui se dissimule derrière chacun de ses clichés. Elle nous donne à voir le monde tel qu’il est réellement, en s’attardant aux moindres détails, même les plus insignifiants. Des lumières douces, des couleurs vaporeuses pour des instants captés à la tombée de la nuit ou au petit matin, lors de ces errances.
Dolorès Marat a trouvé dans le procédé du tirage fresson, le parfait moyen de retranscrire cet univers spectral. Un procédé au charbon en quadrichromie, qui révèle couche par couche à travers des pigments colorés, la douceur des images, si chère à son auteure.

Texte : Ericka Weidmann[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]